Les savants se sont aperçus vers la fin du 19è siècle que pour des particules lancées à très grande vitesse (proche de la vitesse de la lumière) le temps ne s’écoulait pas de la même façon pour elles et pour nous. D’où les travaux de Poincaré, grand savant français, ayant abouti à la théorie de la relativité.
Ci-dessous une représentation très schématique de cette théorie.

Soit le cercle de centre O et de rayon OA représentant le temps absolu. Attribuons à A une vitesse nulle. Tout déplacement en temps dans ce cercle de OA en OB correspondra à un angle AOB = t radians que l’on pourra assimiler à une quantité de temps absolu. Dans le système au repos au temps absolu t correspond un temps relatif t X AB Admettons que A soit soumis à une grande vitesse donnant lieu à un écoulement du temps différent du temps absolu. On pourra alors imaginer que le point A se rapproche de O sur le rayon OA, venant alors en C dans le cercle du temps absolu. Pour le même temps absolu t, AB dans le système au repos correspond à une quantité de temps relatif OA X t et DC dans le système en mouvement correspond à une quantité de temps relatif égale à OC * t (t en radians) AB = OA X t et DC = OC X t ; DC / AB = OC/ OA = r / R ou AB / DC = OA / OC = R / r Pour un temps absolu t, le temps t écoulé dans le système au repos est dans le rapport R / r avec le temps écoulé dans le système en mouvement. Plus la vitesse du système augmente et plus le point C se rapproche du centre O du temps absolu. Le temps relatif tend alors vers 0 et dans le système en mouvement à très grande vitesse le temps ne passe plus… La jeunesse éternelle.